La semaine de la qualité de vie et des conditions de travail
La semaine de la qualité de vie et des conditions de travail
Publié le 18 juin 2024
S’il n’y avait pas de qualité de vie sans qualité des conditions de travail ?
Inutile de prévoir des activités « team building », des séances de sport en groupe, de défis sportifs inter services, des massages, des séances de yoga... bref, ce que je pourrais nommer des activités cosmétiques car pendant ce temps-là, on ne parle pas du travail, des empêchements quotidiens pour le faire. Si les employés n’ont pas les moyens de faire ce qu’ils ont à faire dans le cadre de leur activité professionnelle tout cela est fort inutile voire délétère.
Si le conflit de la qualité de travail n’est pas discuté, il y aura des conflits de personnes. Une soirée au bowling n’y changera rien, même si tout le monde s’est bien amusé !
En revanche, si les professionnels sont partie prenante de l’élaboration des critères de qualité, de ce qu’ils considèrent comme du « bon boulot » alors la santé mentale de ces dits professionnels s’améliorera. C’est ce que nous préconisons en clinique de l’activité : « instaurer le conflit de critères pour diminuer le conflit de personnes ».
Il y a une question que j’aime poser en intervention en entreprise « vous rappelez vous la dernière fois où vous avez quitté votre travail en vous disant, aujourd’hui j’ai fait du bon travail, je suis fier de moi ? ». Parfois certains n’arrivent pas à se souvenir d’une situation. Là, il est vraiment temps d’agir !
La semaine de la qualité de vie et des conditions de travail est l’occasion pour les employeurs de mettre en place des actions concrètes pour mettre le travail et plus précisément l’activité professionnelle au centre des discussions. Instruire les conflits de critères nécessite une méthodologie rigoureuse mais à la clé cela renforce la cohésion du collectif.